La restauration consiste à remettre dans l'état initial un lieu ou un bien meuble plutôt que de le remplacer. Les techniques de restauration varient selon la source et le type de dégât (exemple : dégât d'eau). Le technicien ou la technicienne en restauration après sinistre applique le plus souvent la technique et le protocole prescrit par l'entreprise.
Le technicien en restauration après sinistre intervient en situation d'urgence ou planifiée lors de sinistres causés par l'eau, le feu, différents types de contamination (fongique, bactérienne, etc.) et dans divers autres types de sinistres (crimes, vandalisme, décès, déversements d'huile, etc.).
Son travail inclut la manutention, l'emballage et le chargement du matériel et des biens ainsi que la conduite des véhicules en plus des opérations de remise en état des biens en atelier et sur les lieux d'un sinistre. Le technicien ou la technicienne en restauration après sinistre doit avoir une connaissance générale des caractéristiques des dommages causés par l'eau, le feu et divers type de contamination; être en mesure de tracer l'information de référence nécessaire; choisir et utiliser produits, procédés, techniques, outils, équipements et instruments de mesure en fonction des dommages et des caractéristiques d'un sinistre.
Le technicien ou la technicienne en restauration après sinistre doit aussi avoir des connaissances de base sur les bâtiments et les techniques usuelles de construction et connaître les impacts environnementaux potentiels des produits dont on doit disposer et des méthodes appropriées de disposition.
Il est essentiel que le technicien ou la technicienne en restauration après sinistre possède un bon sens tactile afin d'apprécier l'état des surfaces, un odorat aiguisé pour déceler les odeurs à éliminer, de même qu'une bonne acuité visuelle.
Sans être responsable des relations avec la clientèle, le technicien ou la technicienne en restauration après sinistre doit interagir avec celle-ci et documenter les interventions effectuées. Il ou elle doit être en mesure de faire preuve de courtoisie, de diplomatie et d'empathie envers la clientèle qui vit des situations difficiles, de collaborer avec des collègues et d'interagir positivement au sein d'une équipe de travail.
En outre, la personne en apprentissage, son employeur et Emploi Québec signent une entente relative au développement des compétences de la main-d'œuvre visant le Programme d'apprentissage en milieu de travail.
Le rôle du compagnon ou de la compagne d'apprentissage est d'assurer la formation et l'encadrement nécessaire à l'apprenti inscrit au programme et d'en assurer le suivi auprès de l'employeur et du représentant d'Emploi Québec.
Le compagnon ou la compagne d'apprentissage est une personne qualifiée qui maîtrise les compétences de la norme professionnelle et qui est capable de communiquer avec des apprentis et apprenties, de les soutenir et d'attester qu'ils ou elles ont accompli leur apprentissage.
Le compagnon ou la compagne d'apprentissage devrait, en outre, détenir un certificat de qualification professionnelle d'Emploi-Québec portant sur le métier en cause.
On pourra faire exception à cette règle lorsqu'une entreprise ne compte parmi ses effectifs aucune personne titulaire du certificat de qualification.
Outre les critères généraux, le comité sectoriel suggère les critères suivants pour aider l'entreprise et Emploi Québec à choisir et à valider le choix du compagnon ou de la compagne d'apprentissage :
[1] IICRC : The Institute of Inspection, Cleaning and Restoration Certification; WRT: Water Damage Restoration Technician; FSRT: Fire & Smoke Damage Restoration Technician; OCT: Odor Control Technician