7 Mars 2023

Dévoilement de l’Étude prospective de la main-d’œuvre et des emplois liés à la transition verte et aux changements climatiques

L'étude prospective de la main-d'œuvre et des emplois liés a la transition verte et aux changements climatiques

Avec la mise en œuvre du Plan pour une économie verte 2030 (PEV), le Québec connaitra une croissance significative de l’emploi,avec la création de 8 600 emplois. C’est ce qu’anticipe l’Étude prospective de la main-d’œuvre et des emplois liés à la transition verte et aux changements climatiques, dévoilée aujourd’hui par EnviroCompétences, le comité sectoriel de main-d’œuvre de l’environnement.

« Nous ne pouvons pas passer à côté de la transition verte, considérant les impacts tangibles des changements climatiques, mais aussi nos cibles de réduction des GES. La “Grande rencontre Vert demain”, organisée en 2021, avait conclu que l’anticipation était un facteur clé pour garantir le succès de cette transition. Aujourd’hui, les conclusions de l’étude sont claires : vu la pénurie de main-d’œuvre généralisée, la requalification de la main-d’œuvre est devenue un incontournable. Prévoir des formations adaptées doit être une priorité », déclare Dominique Dodier, directrice générale d’EnviroCompétences.

Selon cette étude, des « compétences vertes » seront de plus en plus nécessaires dans un grand nombre de professions ne se limitant pas aux seuls « emplois verts ». Parmi les professions à prioriser figurent les professionnels des sciences physiques, des sciences de la vie, du génie civil, mécanique, électrique et chimique ou encore de l’informatique (croissance de 39 % avec le PEV) ainsi que le personnel des métiers d’entretien et d’opération d’équipement (croissance de 14 % avec le PEV).

L’électrification des transports : un défi majeur

Au cœur de cette transition verte et des ambitions gouvernementales, l’électrification des transports représente un défi important qui nécessite une analyse particulière. Ces professions sont diagnostiquées comme en déficit de main-d’œuvre à l’horizon 2025 à l’échelle de la province selon Emploi-Québec.

« C’est un secteur qu’on qualifie d’émergent où l’enjeu consiste à se mobiliser pour créer de nouveaux talents très spécifiques. Or, dans un contexte marqué par la rareté de main-d’œuvre, tout nouveau besoin en travailleurs pourrait être difficile à combler », explique Mme Dodier.