Au Québec, les femmes sont moins nombreuses que les hommes dans les emplois d’avenir que sont les métiers de l’environnement.
Elles représentaient 37 % de la force de travail de ce secteur en 2021, selon un rapport du comité sectoriel de main-d’oeuvre EnviroCompétences, qui souhaite changer les choses. Aussi loin qu’elle se souvienne, Claude Maheux-Picard avait un intérêt pour la protection de l’environnement. Ingénieure chimiste, elle est aujourd’hui à la tête du Centre de transfert technologique en écologie industrielle.
« Je suis sur mon X. Je dirige une équipe qui travaille à réduire l’impact environnemental de l’activité industrielle. C’est vraiment important ce qu’on fait », soutient Mme Maheux-Picard.
Plus de 25 000 femmes occupent un emploi lié à l’environnement dans la province. D’après un sondage effectué par EnviroCompétences auprès de 500 répondantes, près de 75 % d’entre elles ont choisi de s’orienter vers ce secteur pour des raisons semblables à celles de Mme Maheux-Picard, soit des motivations écologiques.
25 000, c’est le nombre de femmes qui occupent un emploi lié à ce secteur au Québec.
Leurs postes sont toutefois grandement diversifiés.
On compte, entre autres, des biologistes, des urbanistes, des conseillères, des opératrices d’installations de l’assainissement de l’eau, des préposées au nettoyage, des opératrices de centre de tri, des chauffeuses de camion de collecte de recyclage, des techniciennes en énergies renouvelables et des réparatrices d’éoliennes.
« Dans l’imaginaire de certains, il y a d’un côté les éboueurs et de l’autre côté les scientifiques avec leurs sarraus blancs. Mais entre ces deux extrêmes, il y a toute une panoplie de métiers à faire connaître », estime Dominique Dodier, Directrice générale d’EnviroCompétences.